29 septembre 2025 / De fil en aiguilles (fines). Au moment de rédiger la chronique de Ray Jane, EP 4 titres publié par le naissant label d’Alexis Lumière, je me rends compte que je ne dispose d’aucune information sur Ray Jane autre qu’une invitation à la cuite (Domaine Ray-Jane, from Bandol, vinasse de gringalets) ou à la défonce planante (Les Mondes Perdus De Ray Jane, sorti en 2020 sur le label Gone With The Weed) : qui est Ray Jane ? J’ai lancé une recherche sur Discogs, oups. Plain Jane, Jane Ray, Raymond Janet. Je décide de m’en foutre. Fions-nous à la musique. Ainsi Se Crée Le Monde s’ouvre sur le mythique jingle sonore de l’allumage de la première Playstation, je plonge : hyperpop semi-instrumentale teintée d’électro pupute 00s, de dubstep, de rave et de house, se terminant par un long final ambient, el diablo mémoriel is in the place. Plus loin, la comptine bedroom synthpop Les Jours Passent rappelle Étienne Daho, mais conclusion blackgaze, mais réverbération dans le rouge brouillard ; plus loin la mélopée déconstructiviste Un Jour De Pluie ; plus loin le lent crescendo La Pluie Et Le Vent, qui vire lumineuse ritournelle, soleil à la fin de tout. Ray Jane, ray of light, électro inventive et planante, sensible ; regen.