Hopper est la première signature du jeune label Ethylen Records. Après un premier effort, qui sentait le frottement des doigts contre les cordes d’une guitare folk, l’humidité d’une maison en bois, et la sensualité féminine, Hopper sur A tea with D. s’est plutôt tournée vers les Fender. Mené par deux demoiselles Dorothée et Aruélia, Hopper abandonne un peu la candeur de leur premier émoi pour se tourner vers un rock, plus lo fi, plus émo, plus rock quoi. Et sincèrement le passage qui pourrait être brutal se fait en douceur et avec beaucoup de maturité. Et A tea with D. est un très bon disque. Empruntant quelques notes à une série dont le nom m’échappe, on pense parfois à la classe de Purr. Les morceaux s’enchaînent assez bien même s’ils se dégagent assez rapidement des morceaux forts, ces mêmes morceaux qui vont porter le disque. On les remarque de suite, ces morceaux où les parties calmes et plus violentes s’entremêlent comme une lutte entre deux serpents. Ce sont ces morceaux là qui nous font aimer le disque, ces morceaux assez habilement situés au début, pour donner envie d’écouter la suite et à la fin pour rester sur une note positive. Et on restera sur une note positive, car A tea with D. est un disque qui n’hantera pas nos placards, mais plutôt nos platines et autres… Ethylen n’est pas fou et commence bien sa courte carrière. En vous remerciant.