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Souvenirs heureux, souvenirs mélancoliques. Un premier album magnifique, à la limite du pleurnichage devant sa chaîne stéréo. Triste et beau. Alors Rose, cette seconde parution, c’est avec anxiété qu’on l’attendait. Seulement voilà, notre soif de mélodies gracieuses ne sera qu’en partie étanchée par cet album, qui disperse ses graines de beauté qu’en de trop rares occasions. La voix de Maximilian Hecker reste belle, accompagne avec goûts les plus beaux titres, mais oublie parfois les repères, et les couplets de " I am feeling now " demeurent très laborieux. La suite de l’album se perd un peu dans la facilité, mettant de côté la fragilité, la sensibilité divine qui traversait le premier album, où un refrain travaillé ne justifiait pas une chanson, contrairement aux couplets parfois limites lourdingues du cœur de l’album. Quelques envolées instrumentales réussies rehaussent parfois le niveau, mais il faudra attendre le crépuscule du disque pour voir revenir quelque chose de plus convaincant, où le piano reprend le dessus, car les guitares sur cet album ne sont que peu inspirées. S’imprégnant d’une atmosphère désuete pour une ballade aérienne envahie de crissements bruitistes, le songwriting de Maximilian Hecker reprend de l’ampleur sur le très beau Never Ending Days, où déambulent liberment des influences venues de chez Faultline. Décevant au final, Rose accuse de par son manque d’inspiration mélodique sa raréfication de passages de pure beauté, qui ne trouveront leur place qu’en début et fin d’album (Kate Moss, Never Ending-Days, Rose), pour ériger deux magnifiques roses sauvages encardant un champ taillé d’un peu trop près !




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