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  • 3 mars 2008 /
    Beirut
    “the flying club cup”

    rédigé par gdo
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Encore un intrus, un illuminé qui illumine et non qui fait peur sur lequel je n’avais pas encore eu la curiosité de jetter mon dévolu pour en faire mon nouveau cheval de bataille, mon oriflamme qui pourrait me démarquer ne serait ce que deux semaines avant que l’industrie dans son ensemble face perdre à cette musqiue de fou la folie rentrée qu’elle transporte. Comment expliquer que ma main qui se tendait vers l’album des Bayshambles se soit posait sur ce deuxième album de Zach Condon ? Comment exliquer que pendant le voyage qui me ramène dans ma campagne le mange disque de mon macbook eut le privilége de jouer the flying club cup plutôt que le Patrick Watson toujours équipé de son blister et de sa panoplie de sticker couvrant la pochette et les traites de la maison dans le connecticut. Beirut s’impose, c’est aussi simple que cela. Il n’y a pas de métaphysique dans cette rencontre, juste la rencontre obligatoire entre nos âmes de cabossés et cette musique des misères et des merveilles, cette valse pendant laquelle tout cohabite, la tristesse et la joie, la félicité et la déchéance, la crasse et les fragrances. Il y a dans la tristesse de cette musique l’âme des slaves. Comme si l’orchestre des marriages et des enterrements de Goran Bregovitch rencontrait Pascal Comelade pour une fête chez Callaghan. Zach a la tête du type parfait que nous aimerions baffer car il est beau, il chante à merveille et il vous fera chialler une armée complète de donzelles rien qu’en entammant le Sunday smile. Inspirées par sa tournée en France, les chansons de Beirut se balladent en mode mineur, rendant la discographie complète de Belle and Sebastian aussi joviale qu’un épisode de Noel de South Park, même si les styles sont éloignés. Il faut chercher loin cet attachement, et il faudra du temps pour nous admettre que ce type nous énerve de jouer aussi bien avec les mélodies, les rythmes et ses possibilités vocales de saule pleureur. La déstiné existe, je viens de croiser Beirut….Pour Dieu allez voir Bono il paraît qu’il a une réponse à vous vendre




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