> Critiques > Labellisés



Karl Blau ressemble vaguement à Sébastien Moura de la Ferme Célébrités 1. En blond et avec des couettes nouées en tresses. Sûr que si Karl Blau avait dû participer à la première édition de l’émission, il aurait fait du bon boulot. Elu meilleur fermier toutes les semaines qu’il aurait été mon Karl. Et Jean-Philippe l’agriculteur pro s’en serait vu pour trouver des motifs de le tancer. C’est que Karl la démerde il connaît. L’éthique DIY il l’applique à la lettre : depuis deux ans par exemple, il se charge lui-même moyennant souscription de diffuser ses reprises, ses collaborations, ses fields recordings… via son label KELP ! Le tout empaqueté à la main. Ajoutez à cela que l’artiste accueilli par la mythique structure K Records, fait montre de ses talents d’instrumentistes au sein de formations qui méritent attention - D+, Microphones, Mount Eerie- ou comme membre du back-up band de Laura Veirs, et vous comprendrez rapidement l’intérêt qu’on ne manque pas de porter au successeur de Close Your I’s réédité en 2003. Enchanteur plan large sur une musique pas comme les autres, Beneath Waves embrasse le paysage folk pastoral (" Crashing Waves "), pop anorexique piquée d’harmonies presque soul (" My Johnny ") ou enluminée de motifs de flûte (" Dragon Song "), reggae sinoque (" Into The Nada "), folk-rock crotté ("Notion "). Une inventivité mélodique en dilatation permanente et dix titres explorateurs rendus cohérents par l’infinie beauté du chant velouté de Blau. En face de Karl, Seb s’efface. En résumé, Karl Blau… your mind !




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.