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Dans mes années étudiantes, j’ai le souvenir d’un concert pendant lequel la musique faisait réellement baisser la température. Non pas que la salle perdait son air chaud au gré de fuite dans l’isolation (ah mon usine chérie) mais c’était que la musique de pan american puis de labradford finissait pas nous délester des degrés qui nous faisaient tenir debout, provoquant un besoin de plus en plus tangible de se rapprocher les uns des autres finissant tous collé comme dans une partouze de pull un soir d’hiver. Le ghost weight de tarentel, tout en étant de la même veine que cette musique des abysses, de ces endroits où le calamar géant préfère encore l’anonymat aux paparazzis japonais, ce EP brise la glace, remonte le thermostat, conjugue expérimentation et écriture automatique avec l’envie de ne jamais vraiment en finir. Découpée en quatre actes, en quatre points de passages cette longue plage sonore frise l’introspection radicale et évite, tout en pouvant geler les articulations, une vraie orgie de laine. Peut-être qu’à se réchauffer tarentel oublie le sens de la réunion.




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