Un nom de groupe à vous donner des envies à regarder l’intégralité des épisodes de starsky et hutch réalisés par Quentin tarantino, une dose de jon spencer dans le déhanchement, et une attitude à faire pâlir tous les merdeux du rock anglais avec la mèche gominée. Tokyo sex destruction fait mine de ne pas y toucher, mais le tient dans sa main, effrayant les passantes (prisonners of our ideas) mais donnant de l’appétit aux gourmandes (song to apologize). Pouvant aligner les sixties (one more sunday) et les périodes de tendresse dans le même élan, des TSD prennent leur semence du fond du punk (F***U) privant de dessert les suiveurs malins des prochaines pubs de Gap. Mantra (good morning) et chanson de fin de soirée (tonite) complètent le tableau idyllique d’un groupe qui devrait traverser les ondes et les frontières à la vitesse d’un album qui ne garde que le temps sous le coude, l’énérgie elle est dépensée sans compter. Orgasmique.