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Nous l’attendions, nous le surveillons comme le lait sur le feu prêt à augmenter la température pour le faire couler de partout, faire ressentir ce que tous ceux qui auront eu popmake-hertz déjà dans les oreilles via le volume cinq de nos compilations. L’attente est donc récompensée, car non seulement on retrouve l’énergie sauvage, les jeux de voix et ces lancements de refrains à vous faire détester définitivement les morceaux sans balises. Entre jon spencer blues explosion entouré de filles en furies (from mars) et miel (honey) se voyant tendrement insuffler des cuivres qui n’en demandaient pas temps de se voir propulser comme les maîtres de la ceremonie. Si le titre toxic kiss singe le jon spencer jusqu’à affirmer qu’ils sont les toxic kiss, on a l’assurance tout au long de cet album d’oublier que cette musique vient de quelque part (before the jump) prenant soin de faire de la voltige là où la marche paraissait nécessaire. One time anne x est son intro post rockienne, est la preuve que si l’on y prête une attention supérieur à un déhanchement bestiale (qui je vous rassure est normal) toxic kiss est garant d’un avenir qui lui permettra autant de se plonger dans les arcanes du cerveaux des sonic youth (ghosts of the night) que dans les frustrations sèches de colombier (final lift) mais aussi de faire sourire sur une fin (i don’t love u boy) étonnante de fraîcheur et de douceur quasi enfantine. Groupe multiforme mais surtout une boule de nerf, qui vous accueil sur des éructations (sexy toy) et qui vous quitte sur une berceuse, vous chahutant entre les deux. Sexy et joueur ce premier album de toxic kiss est la bombe que quatre titres avaient laissé présagé. Quand un groupe ne déçoit pas il n’y a plus rien à dire. A découvrir absolument. Whaaao whaao !!!




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