Nous avions ma voiture et moi subi la même expérience un jour de grand trajet. Ce jour la triple compilation de dépéche mode m’avait accompagné sur l’autoroute, donnant aux radars des envies de se manifester. Pour sleazy days c’est un jour de grève des transports que cette chronique est préparée. Une journée, planté à la maison à attendre que la factrice ou le carillon de midi rythme une journée qui s’annonce reposante. Pas de chance pour sleazy days, se faire croquer un jour de léthargie mobile, un jour ou même Moustaki pourrait facilement doubler un bolide sur son vélo de production albanaise. Mais c’est oublié les bienfaits matinaux de la musique électronique (plus proche de partenaire particulier sous les bombes que de new order) qui au sortir du lit peut complètement changer la perception que vous aviez de l’heure à suivre. Album à la longueur d’une émission du service public télévisuel, less is more incarne la nouvelle musique d’ascenseur de nos civilisations à la tension extrême. Fichtre me voilà réveillé !! Pas de bol pas de train ! Un jour léger effectivement.