Pochette violette d’un disque enregistrable avec sa pochette, ligne title celesta demo, ligne année rien, track list de 10 titres, voilà comment m’est arrivé la démo de syd matters (à l’époque syd project). N’y allons pas par quatre chemins je savais dés l’écoute des trente-premières secondes de tired young man premier morceau de ces démos, que ce disque enregistrable aller changer quelque chose dans le bon déroulement de ma rubrique coups de pouce. Comment faire cohabiter des démos estimables et un ovni. C’est alors une suite de panique dont la plus tenace et celle de voir ces chansons ne jamais sortir et rester comme des lettres mortes sauf aux oreilles des chanceux ayant eu le bonheur de croiser ces perles. Impossible de détacher un morceau de ce chef-d’oeuvre à la mélancolie contagieuse. Si les influences y sont repérables elles restent soigneusement en retrait comme par respect face à ce talent d’écriture et d’arrangement. Ici tout est pesé rien n’est le fruit du hasard, loin d’une low fi surannée, syd matters préfère l’abondance dans l’économie de moyen. Au fil des titres l’écho se fait doux et majestueux et ne demande qu’a se propager. Il n’est plus question de tergiverser, le temps est compté, le disque de l’année est dans un boite de plastique loin de l’écrin qu’il mérite. A vous de participer à cette quête.