A n’en pas douter que si les Social Square étaient nés du bon côté de la Manche (je parle ici pour la musique et le foot) ils auraient un contrat en poche et le moindre festival français s’empresserait de les faire venir pour animer le début de soirée avant les grosses têtes d’affiches. Car à part une carte d’identité avec le nom d’un préfet de la république, les Social Square n’ont rien de diffèrent avec les groupes que nous déversent les melody maker des années 2000. Mélodies accrocheuses, sens du changement de rythme, noisy et décontraction font de ce quatre titres une bonne mise en bouche avant un format plus long, peut être quand les fashion victims de la bourgeoisie parisienne en aura fini avec la supercherie qu’elle alimente. D’ici là ne laissez pas Social Square filer à l’anglaise, car ce quatre titres vaut peut plus qu’une traversée du channel, même sur une planche de surf. Bonne pioche.