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La planète va mal, très mal et des espèces en voie de disparition rallongent une liste déjà bien longue. Pour son album trans panda, room 204 n’a rien trouvé mieux que de faire gratter et taper des pandas, animal au combien rattaché à l’enfance et à Chantal Goya, plus qu’au son large dans ses amplitudes et lourd dans son poids. Room 204 immerge l’auditeur dans des spirales basiques mais desquelles il est impossible de partir (panda league), laissant comme seule chance de voir au centre du tourbillon un escalier de secours. Son fort mais pas brut (gaterade) pour neuf petits films musicaux donnant à penser que le cinéma muet n’est pas mort. Hauts en couleur, loin du noir et blanc de l’animal attendrissant, trans panda immisce des sons là on pose la voix fait pousser des tumulus gigantesques pour assouplir la réception des bombes. Nicolas Hulot fera interdire ce disque destructeur et blasphématoire dans l’optique d’une préservation des espèces, mais d’ici là la grève (en anglais thugs !) ralentira le mouvement des trains de protestataires. Room 204 va bien.




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