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En reprenant les residents, Narcophony va peut-être rendre un service sans commune mesure à ceux qui voudraient donner à ce groupe un regard plus gros encore que les globes qui pouvaient remplacer leurs têtes. En tutoyant les morceaux, le duo évite une trop grande crispation face au challenge, et évite de rester sur le pas de la porte de cette fête sans jamais vouloir frapper ou rentrer. Là Narcophony rentre dans la pièce avec une nonchalance non feinte, arrange l’intérieur à sa façon, et commence à boire dans les verres des invités sans même savoir si ceux-ci parviendront à garder un calme qui se veut obligatoire face aux déchaînements arty des residents. En se plongeant dans la piscine du groupe, le duo fait des vagues et provoque un raz de marée avec des vignettes, pour finir par réveiller une bête qui jusque l’a inspectait (the knife fight / the importance of evergreen) les lieux par le trou de la serrure du placard à balais. Prenant possession des lieux comme Gaymard dans un loft Rolland garossien, Narcophony s’amuse de l’étroitesse entre les toiles et le cadre pour y coller des images et peindre une frise qui pourra berner même les plus grands experts en la matière au moment de l’état des lieux post effraction. Residents au paradis, loin de l’enfer.




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