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Partant d’un sens de l’humour hyper développé à leur dire, le Tocotronic et son acolyte à la voix de Robbie Roberston (Born With A Nervous Brekdown) font de la musique comme d’autres des apéricubes en carton pâte pour faire peur aux convives. Phantom And Ghost est un leurre, un disque cliniquement aposé au milieu d’un champs vierge et pour mieux ne pas se trouver dans le champ dévastateur des références et de la comparaison. C’est que nos deux teutons tuteronent tantôt tôt tantôt tard sur les tartes vynilantes d’un trésor de guerre totalement terrassant. Phantom And Ghost est un disque sans lien entre ses os, un corps dont les parties vivent en parfaites autarcie ne demandant pas à sa voisine de venir la contre-balancer ou l’aider dans la défloraison d’un concept bancal. Pouvant être sautillante et guillerette à la limite basse du très très bas du front (Thank God It’s Judgement Day) mais collant ses bras autour de votre corps pour vous faire tourner ce morceau est l’image même, mais en son inverse de ce que peut représenter les Phantom And Ghost, une machine noire et bougrement venimeuse. N’aimant que les apéricubes tomate piment sous une tonne de liquide dévastateur, la vue d’un album rouge m’a encouragé, un album d’un homme ordinaire avec une vie ordinaire comme la notre mais plus la votre depuis la lecture torturée de cette chronique qui ne parle que de ce qui ne sera pas. Phantom And Ghost sera, donc en ai-je parlé ! Un deuxième sans glaçon.




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