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Split album entre Malaussene et Banga, l’ivresse de la paresse est la rencontre entre le minimaliste complexe de Jérôme Minére (quittons la France / songe des nuits) et l’action citoyenne. Si on reste parfois complétèment hermétique à cette diction (bus de nuit) à ces textes trop politiques, trop sociaux pour être de l’art poétique. Mais une histoire de Gaston va remettre les choses à leur place, même le Mimoun de Mickey 3D. Malaussene c’est donc l’aspect social de la chose. Banga lui est moins politique intérieur, lui c’est le monde dans la guitare de Grandaddy en absence des claviers. Et puis c’est la signature de classique (love) faisant pencher la balance vers cette guitare à la limite des lois de l’accordement. Banga c’est la meilleure rencontre que nous ayons fait depuis des lustres, la rencontre d’un type avec autant de savoir-faire que vous et moi, autant de possibilité au chant, mais avec une plume incroyable qui devrait plaire autant au fille que de nous faire groover. Si le Vs signifie un match Banga est vainqueur pour son allure de Lou Barlow tendre, mais comme le vs est ici un signe de ralliement on prendra l’ensemble. A découvrir absolument.




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