Le Moloko n’étant plus servi, Miss Roisin vole de ses propres ailes, sa voix de black pour la grosse artillerie et un érotisme éclatant, pouvant faire passer Clara Morgane pour une héroïne de Louis la Brocante. Rien de vraiment nouveau chez Roisin, on parle avec l’âme sous des rythmes technoïdes, voulant surtout occuper les pistes de danses. Si l’on avait le pouvoir d’enlever la voix de Roisin, la musique nous en paraitrait que plus ridicule, entre Patrick Juvet et Sheila dans sa période disco. C’est Roisin qui fait tout, à la fois au four et au moulin, donnant tout, offrant tout même sa crédibilité sur une pochette, qui la ferait passer pour la femme d’un Louis de Funes dans une soupe aux choux deux le retour. Overpowered est nourri aux amphétamines, aux hormones de croissance, c’est bodybuldé, totalement en dehors des clous de la santé publique, mais comme les amateurs du tour de France vous diront, ce n’est pas grave on regarde les paysages, et c’est vrai que les paysages sont beaux. Roisin prise les doigts dans la confiture.