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Quand en aurons-nous fait le tour de la vie, celle qui prend racine dans la naissance, et se termine avec la mort. Nous efforçant de l’enjoliver elle nous échappe, oubliant parfois de se faire aimable, elle se refuse à nous mais nous la menons. C’est pourtant la vie que Mus décline sur cet album qui charme. Pour Mus la vie c’est avant tout celle des années 90, de la première partie celle de 4AD et de setanta, celle des groupes comme les Catchers ou le Ghee Club. De facture très pop, Mum frise les moments noisy sans jamais les inviter à la ronde. A l’écoute de ces chansons nous nous sentons immergés dans une sorte de liquide amniotique, le corps recouvert de plaie et le supposé paradis d’avant le grand saut comme coloré par un solution piquante. Avançant à la vitesse d’un escargot sur un sol brûlant (una ventana con luz) Mus ne joue pas avec la mélancolie celle-ci étant déjà partie voir si il plus loin il y faisait moins chaud. Enregistré probablement sous une canicule qu’un prévisionniste de météo France trouvera toujours normale, la vida est longue et coule comme un sable léger dans un sablier en apesanteur. Qu’il va être difficile de ne pas se lover contre les courbes de ces chansons sans force. La vie peut être belle.




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