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Comment se relever d’un succès planétaire porté par un produit de communication tellement courante que l’on en oublie presque qu’il est moche . Mr Oizo est de retour avec une moustache, improbable et impossible bande-son d’un film. Loin du cinéma, loin de tout, sa fin au début, moustache est un album en déconstruction addictive. On casse, on rase, on épile, on affine , on remonte à l’envers, mais toujours en laissant l’escalator de secours en route afin de porter les plus fatigués des auditeurs. Entre les daft punk lamélisés sous le soleil sans écran total et l’aphex twin robotique sans le cynisme, Mr oizo trouve une place au soleil, échappant aux flashs assurés de la célébrité. Ici nulle question de culte consumériste, moustache pique, mais nous ne rase pas autant qu’une émission au milieu de deux pages de pub. Musique pulsionnelle et intuitive pour gens bien rasés. Piquant.




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