Depuis une bonne quinzaine d’années, la grande distribution est occupée par une dizaine d’enseignes faisant du hard discount, permettant à chacun de nous de manger industriel et à zidane de capitaliser pour sa retraite. Avec Mystechs on entre dans la catégorie du hard discount musical. Les deux énergumènes de retour avec un disque aussi bordélique qu’un rayon de leader price, laissant tout traîner, bougeant comme les beastie boys engourdis (pléonasme ?) transpirant comme John Mc Enroe jouant contre Federer. Déguisés, les deux Mystechs font à la fois peur, mais aussi rire, car tout cela reste loin d’une quelconque volonté de parader. Mystechs est un cabaret grotesque et rock’roll, lourd parfois comme une phrase de Bigard et attachant quand Bowie est repris par les pieds et le cœur accroché. Après deux albums on en est persuadé, les Mystechs ne rangeront jamais leurs affaires (écoutez o Canada et dormez) bien au contraire, le bordel et le bas de gondole sont leur fond de commerce. Gonzales chez Ed l’épicier. Bon prix.