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Ariel Pink n’est pas un home très riche. Repéré par Animal Collective lors d’une tournée, ce Dolldrums a été enregistré sur un vieux huit pistes, tous les rythmes sont faits à la bouche, et l’homme semble heureux avec son casio édition Future de 1980. Et pourtant The Dolldrums est un disque ahurissant, fabuleux, étonnant et champêtre. Ce disque, au demeurant étrange, est un concentré de mélodies imparables. Certes le son est pourri, peut être que vous n’aurez jamais entendu un tel son, mais la folie qui hante ce disque le rend touchant, passionnant. Et finalement si cette attitude lo fi, volontaire ou non, peut paraître un peu usante, sur quinze morceaux, la réalité en est tout autre. Ce coté un rien kitsch, rend ce disque encore plus humain et attachant. Et encore plus étrange pour un disque de ce genre, c’est qu’on rentre dedans du premier coup, pas besoin de se mouiller la nuque pour éviter l’électrocution, on plonge dedans la tête la première, et on peut facilement nager des heures durant, avalant un peu d’eau de temps en temps, et tentant quelques records d’apnée. Après ce disque ne plaira pas à tout le monde, mais vous serez de suite si ça vous plaira, ou si vous crierez au complot. Pour ma part je pense que c’est un disque essentiel de cette année, et je suis très curieux d’entendre le prochain disque d’Ariel Pink enregistré en studio. Enorme. En vous remerciant.




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