Ecrire une chronique de Djiel un dimanche matin, alors que l’été semble être au rendez vous, et que les oiseaux chantent sur des framboisiers généreux est à la limite du non-sens. Nous arrivant de Nice, le duo JL et Vincent, pense à l’automne quand ils écrivent, et cela s’en ressent. Les feuilles tombent, l’atmosphère est pesante, et la morosité a placé Brice Hortefeux aux frontières repoussant l’espérance à la frontière. Sans tomber dans le pathos, sauf peut être sur le rebutant « kill the procès » le duo maitrise son sujet, et rend agréable les voix dans les caves, et les pas aussi lourds qu’un journaliste de libération suivant la première dame de France pour vendre du papier. Tout en anglais, tout en émotion, tout en gravité, Djiel laisse entrevoir de belles promesses, dans un ciel bien bas. La porosité comme espoir. A suivre.