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En essayant de claquer des mots sur une musique qui nécessite juste du souffle et du chuchotement, all angels gone n’évite pas l’écueil du sur-jouage. La comparaison est d’ailleurs flagrante quand sur wave le chant n’est qu’un instrument de plus à ce souffle. C’est dans l’épique que le groupe trouve sa raison d’être, combinant à la fois la lourdeur stylistique des flatulences du réalisateur du seigneur des anneaux et les abandons chamaniques d’un tom York au bord de la mort (empty cars on the road). On pourra toujours trouver tout cela bien vain quand arriveront les grandes eaux et que la terre du milieu sera recouverte, mais tout l’est par essence. Entre grandiloquence et absolue finesse dans la quête de l’émotion ultime (others as a mirror) le groupe parvient à trouver son chemin demandant juste le temps de pouvoir se délester d’ustensiles au fil de son périple. Au final, il ne sera pas nu, mais portera juste ce qui lui permettra de forger un objet au porte de la pureté. À suivre.




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