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  • 16 novembre 2008 /
    Alina Simone
    “prettler in the dark”

    rédigé par gdo
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Le mode très anarchique de fonctionnement de notre webzine est tel que les disques sont chroniqués dans le meilleur des cas le mois suivant voir pire. Prettler in the dark est arrivé hier midi d’Hoboken. Ce n’est que par un raccourci aussi stupide que réflexe que l’enveloppe c’est trouvée dévorée de mes mains pour y voir surgir une pochette verte de laquelle est sortie un disque qui allait changer ma journée et son ordonnancement logiquement planifié comme chaque soir. Alina Simone est probablement ma rencontre de l’année. Nous n’avions pas convenu de ce rendez-vous, nous ne nous connaissions pas, à peine si la présence de Steve Revitte aux manettes m’a t’elle éveillé (liars, JSBX). Seule ou presque à bord Alina Simone tente et survole sur les ailes d’un oiseau noir, la réunion de cat power et de pj harvey. On tremble plus qu’à l’ordinaire (love and rockets) on tremble tant que la possibilité de toucher le bonheur est impossible, et ici tout semble impossible dans la région d’Hoboken. Sans être rêche alina Simone écorchera la peau, laissera entrevoir l’intérieur et rigolera sournoisement de notre visage à la vue des blessures. Grand disque, grande dame, Alina Simone devrait finir là où la fragilité mène toujours, dans un abîme plus grand, non loin de la beauté (austère ?) mélancolique des gens qui connaissent la fin de l’histoire par cœur, mais qui préfère l’aborder de front que de se voiler la face. Chef d’œuvre.




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