Après Greta c’est Humphrey qui inspire les addictives. Rien à redire de cette nouvelle mouture qui allie nouveau rock et ancien sous les ombres de la cold wave. Toujours aussi crâneur le combo semble naître de la rencontre de Joy Division sur la plage arrière d’un Elvis Costello prenant de la dopamine pour éviter de s’endormir au volant. Cela donne des sorties de routes, des pleurs, des exclamations de conducteurs sous anxiolytique. Si on regrette la gémellité d’avec les top beaux gosses de Strokes (velvet pilt) on reste sans voix quand la fureur de The Hold Dynamite se transforme en une discothèque du milieu des années 80. Cold Girl Part I appelle donc une suite que nous allons attendre comme on pouvait attendre une diffusion de Casablanca, l’appétit aiguisé.