l m’aura fallu attendre le quatrième morceau de ce premier album des Choice Dainties pour me décider à vous en parler. The unknown guitarist et ses décrochages pop au milieu d’une pop rock simpliste mais efficace. Sur ce titre la chanteuse se lâche (enfin !) et les chœurs se faufilent insidieusement dans nos têtes. Jusqu’ici si on pouvait reconnaître une certaine habilité aux yoyos et aux cavalcades, it’s burning red ne dénotait pas de la grande majorité des productions de ce genre que nous pouvons recevoir. Choice Dainties c’est un peu Hole sans les ongles crades, une version édulcorée qui verrait les Sundays oublier de brancher la prise de terre et s’en amuserait d’autant de picotements dans les jambes et dans les doigts. Un disque certainement trop long mais qui vous donnera l’envie d’en attendre plus, car des signes laissent à penser que l’avenir pourrait leur sourire (la décadence de full nous intrigue). A suivre absolument.