Qu’il est doux de se laisser bercer parfois de jolies mélodies, avec ce je ne sais quoi de sucre qui évitera à chacun de nous les caries. The clyde ne doit pas avoir de problème dentaire, le groupe aux antipodes de la mode rock qu’Ariel Wizman nous présente avec la contribution des Inrocks, est un groupe propre comme on aime à en avoir de temps à autre histoire de nous reposer de la méchanceté et des horreurs de la vie moderne. Avec la même nonchalance tendre que Belle And Sebastian et le timbre de voix de Tom Mc Rae the clyde chante avec une belle désinvolture, rassasiant notre envie de couleur pastel, de pâquerette sur une herbe bien verte avec un chien aux poils soyeux se promenant avec une légèreté que lui conteste le papillon. De wrong à watch tv en passant par le planant calico, the clyde s’évertue à nous aspirer sans nous décoiffer, à nous remémorer nos années de bibliothèque verte sans la niaiserie de circonstance. On en sort chaviré, on souhaite un printemps pour l’éternité et qu’effectivement les boys keep their heart (avec son petit côté Tarnation). Le notre est grand ouvert à cette bouffée d’oxygène anti anxiogène.