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Le plus dure pour se faire une place au soleil du grand tout musical et de son marché ; c’est d’avoir une empreinte un style. Derrière ce jeux de mots à la limite du raisonnable se cache, Simon Caporossi et Mikhaël Coracin. Ils sont passés par le métal et le hip hop, pour se perdre dans une chanson rock française à la poésie adolescente, pleine de mots trouvés maladroitement dans le dictionnaire des rimes. Chair chant corps, c’est du rock et des mots (c’est eux qui le disent), mais c’est surtout la mauvaise absorption des influences, qui force une nature qui doit être ailleurs. Maelström limite indigeste (creve moi), ce duo oublie de fermer sa porte et laisse tout rentrer, n’évitant pas les courants d’air et les vitres brisées. L’énergie y est, mais le câble d’alimentation vers la lumière est trop chargé pour la laisser passer. Sur le sud, calque de Noir Désir, jusque dans le phrasé, il est dit " les gens d’ici, ont ils arraché des livres, les pages du siècle derrière eux ? " Si les livres sont effeuillés, le duo ramasse leurs feuilles à la pelle, pour les recoller à l’identique. Quand les livres d’histoire ne seront plus le champs de leur inspiration, les chair chant corps, pourront s’écrire une histoire, propre, et bourrée de failles et de fêlures impropres. Cherchez encore.




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