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Thomas Hosanski doit être un rêveur, et comme tout bon rêveur il prend son temps nonchalamment pour d’évader d’histoire en histoire. Composé de deux titres de 25 minutes ce disque vous emmènera là où Emir Kustirica a dû grandir avant de devenir trop grand au bon temps des Gitans. Voyage dans la soute à bagage de Goodspeed your black emperor là même où les instruments sont les plus fatigués. Il y a quelque chose de déroutant à passe entre le cinéma, et les discours politiques mais pas tant que cela. Nous remettons tout sur le même plan, celui de la vie qui file mais ne rompt pas, Thomas exécute une symphonie sur la vie éternellement disjointe et mêlée à la fois. Les influences sont comme les posters d’une chambre d’enfant, chacun à sa non-place, chaque image comme un substitut à la mémoire. Bistrick et Flora’s diadem nous habitent nous enveloppent elles sont nous, télégraphiant à chaque parcelles de nos corps l’ordre de se mettre en appel de donnée le signal de l’émotion. La plongée n’est pas vertigineuse, la descente est charnelle, le ventre sur un nuage les bras en croix, comme un avion de coton vous descendrez sur Terre (l’atterrissage est prévu pour la fin du disque), les anges en hôtesse de l’air un violon comme sécurité. Une femme de dos, sa queue de cheval, une oreille, une boucle d’oreille, une bretelle sur l’épaule droite et face à elle Thomas Hosanski et son grand disque. A découvrir absolument.