Formation classique formée en 2005 par Michel Vilar, les fragments de la nuit trouve un écho ici car si la structure est lointaine de nos aspirations premières, la sensibilité n’est éloignée de celle d’amis de nos silence à cassé, de GYBE à Yan Tiersen (« la ronde des fées ») Loin d’être une histoire cette « musique du crépuscule » est un conte féérique que Tim Burton aurait écrit pour les studios Aardman, la poésie de l’un avec la sensibilité de l’autre pour mettre en image. Mais le conte aurait comme intrigue unique, la nuit est elle absorbeuse uniquement de couleur. Disque lumineux sur le noir de la nuit, il répond à la devise du groupe « notre musique est une poésie où des mots sont des notes, un souvenir où l’image est un rêve », il n’empêche que dans ce crépuscule difficile de fermer l’œil. Ce sera donc un rêve éveillé par la crainte du noir et de sa gourmandise insatiable, une histoire sans parole mais avec des notes, un conte magique où les fées parlent du futur comme d’un habit de lumière. Portons le, et rêvons les yeux fermés. Chouette, le jour raccourcis.