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Interview réalisée via email en Juin 2008.

Comment est né Wild Beasts ?

— Le groupé fut créé il y a 6 ans par le chanteur Hayden et le guitariste Benny, à Kendal (Cumbria) - réputé pour ses cakes à la menthe (connus jusqu’en haut du Mont Everest). Chris qui joue de la batterie, les a rejoint 2 ans après et moi-même (Tom) un an après. Nous sommes tous allé en cours avant ensemble, et je connaissais bien Benny. Nous avons une expression qui dit « la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre »

Avez vous pour certains d’entre vous une formation classique ou lyrique ?

— Nous considérons qu’il est important d’etre plus ou moins autodidacte dans notre travail. Certains d’entre nous ont un background musical d’autres non. Nous n’avons certainement pas été dans des écoles pour devenir plus performants. Pour ma part, j’étais étudiant en littérature, là il vous apprenne à lire, pas à écrire. La chose la plus importante est d’écouter et d’apprendre ce que chacun d’entre nous peut apporter xxx c’est là que nous nous faisons plaisir.

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Parler d’influence chez vous n’est pas aisé, mais si vous deviez en dégager quelques une ?

— On essaie de ne pas trop citer de gens, car chacun d’entre nous donnerait des réponses différentes. Bien sur tout ce qu’on fait on ce qu’on voit nous influence, même en dehors de l’univers musical. Je pense que les grands classiques Pop, les hymnes, les chansons folks, celles de Disney, les sonates au piano, les gros beats Hip Hop, la musique victorienne.. Comme je vous le disais, tout le monde dans le groupe vous donnera une réponse différente…

Après pas mal de single, aviez vous une idée précise de ce que vous vouliez pour cet album ?

— On voulait un album cohérent, une collection de chansons que les gens comprendrait plus facilement, et surtout on sait qu’avec cette album on a bouclé une période de notre vie et qu’on peut désormais tirer un trait dessus. On se focalise sur le prochain !

Des chansons comme Woebegone Wanderers et Please Sir naissent ils d’accident ou tout cela est très écrit à l’avance ?

— Et bien, le foot et l’école sont deux choses auxquelles ont ets oblige de penser lorsque l’on est un jeune male de l’ouest. C’est très difficile de dire si on aborde le sujet « accidentellement » on si on y pense très en avance…

D’où vient ce nom de Wild Beasts ?

— Le groupe s’appelait Fauve puis Fauvistes puis plus spécialement Henri Matisse. Sa subtilité et soin ont été marqués comme sauvages, non apprivoisés et désagréable.

Vous êtes conscients du décalage que peu provoquer l’écoute de vos chansons, et aussi des réactions plutôt divergentes ?

— Oui, mais c’est l’unique voie à suivre. Tu dois toujours être suspicieux et attentif quand un artiste est acclamé, cela cache souvent quelque chose.

Cette voix haut perché n’est il pas un atout dangereux, car vos chansons sont toujours sur un fil ?

— Au début je chante quelque chose. Ensuite chaque chanteur à une tessiture et une certaine déclamation, c’est que tu dois accepter et comprendre pour apprécier la musique. Au final nous espérons que nos chansons pourront être chanté par tout le monde.

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Au final le disque n’est il pas plus pop qu’il n’y paraisse ?

— C’est un vrai disque pop. Il n’y a aucune raison de dénigrer le mot et la pop. Nous détestons ce qui est ennuyeux et prévisible, mais nous pouvons y parvenir en faisant de la pop.

Comment vous êtes vous retrouvés chez Domino ?

— Laurence Bell de chez Domino avait entendu un de nos singles sorti sur le label Bad Sneakers, et il nous a de suite demandé d’enregistrer chez eux. C’est une offre qui ne se refuse pas.

L’arrivée de l’été c’est l’arrivée des festivals et des confrontations des styles, vous attendez cela avec impatience ?

— Nous aimons la scène, de jouer face au public, et nous aimons l’atmosphère des festivals. Nous attendons cela avec impatience.

Vous écoutez quoi en ce moment ?

— Le nouvel EP DE Four Tet est fantastique, Springsteen ‘Nebraska’, Joanna Newsom ‘Ys’ (again), Ricardo Villalobos, Junior Boys, Eric B & Rakim, Robert Johnson. Mais bon dans une heure la liste serait déjà différente.

Le mot de la fin est pour vous ?

— Nous espérons que vous allez aimer cet album, même si il résume notre passé. Nous allons travailler d’arrache-pied sur le suivant.



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