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Les Lillois de Roken Is Dodelijk livrent leur premier Ep intitulé R.I.P., parfait exercice de pop-folk goguenarde mais profonde. Une sortie sur laquelle l’analyse titre par titre qui suit, permet de porter une nouvelle fois l’accent. Le recours à une Pythie de votre connaissance pourrait s’avérer nécessaire...

Analyse recueillie en février 2008. Merci à Maxime Ternois.

Roken Is Popelijk de Roken Is Dodelijk

Good Enough

— C’est une vieille chanson qu’on avait rejoué un peu par hasard au cours d’une résidence. Guigui Pop notre bassiste est monté sur scène en tapant des mains et c’était parti. C’est le titre qui a été le plus évident en studio. On a voulu faire un morceau très pop, avec une boite à rythme très basique dès le début. Le raisonnement était vraiment simple : si on met un son vraiment pourri au début, après le chant aura l’air bien par contraste.

In These Places

— C’est sur ce morceau que Fred avec qui nous avons enregistré nous a découvert. C’était au cours d’un concert plutôt épique. C’est probablement le seul morceau que nous avions réussi à jouer jusqu’au bout, Alex (percus, clarinette, chant)devant faire une pause clope toutes les deux minutes. On a un peu pompé sur le grind c’est vrai. On a gardé cet esprit chaotique pour un projet parallèle, Moriarchti : des reprises de Moriarty en Cht’i et en 59 secondes (notre premier single « Djézonne eul Bison » sort bientôt).

Even After All

— C’est un duo avec deux pailles dans un cocktail au Malibu au bord d’une plage. Quand j’étais petit alors que nous étions dans le métro parisien, mon grand père me disait « si tu fixes le plafond en te concentrant très fort, tu verras les poissons ». Ici c’est à peu près la même chose : collez vous bien aux écouteurs et vous entendrez la mer.

The Tribe Of The Invincibles

— C’est une progression, une histoire qui débute sur la berge avant que l’amarre ne soit détachée. Nous l’avons enregistré en condition live pour avoir un courant vivant qui pousse cette barque. Orco (Sarazvati, Golden Ultra) à la basse et Pirzo (Sarazvati, Brisa Roché) à la batterie ont écrit leurs parties le jour même, au fil des prises et c’est une des dernières qu’on a gardé – un peu comme la conclusion du trajet.

Amsterdam.

— Ici on est à Gotham City. Il vient d’y avoir un crime, les voitures de police surgissent. Il y a un gros plan sur un personnage qui court. Il cherche à se cacher. Il ralentit et raconte l’histoire. Puis il repart et finit dans une soirée déguisée – il est déguisé en Blondie. Incognito, bien que sa moustache soit relativement suspecte.



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