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  • 3 janvier 2009 /
    Luna lost
    “s/t”

    rédigé par gdo
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Alors que l’on croyait nos lillois enfermés dans les méandres du cerveau de Lynch, c’est un groupe sous l’influence de Sonic Youth que nous retrouvons. C’est comme si Kim Gordon s’était emparée du micro sur le phénoménal « from berlin to berlin », sorte de course contre la montre, comme si à l’image de Jack Bauer le groupe tentait une sortie émérite d’une usine désaffectée. Changement de ton sur le tribal « the party », mais pas changement de perspective, Luna Lost s’installe chez un autre bruitiste, ici les Bad Seeds, comme si le venin qui avait piqué le groupe lui donnait une allure d’animal au prise à la meute d’une chasse à courre. L’ombre de Lynch se fera de nouveau ressentir sur « today », alors que des angles rouges tombent. Le chant de Anne se fait alors étrange comme si ses cordes vocales quittaient les normes pour se faire extraterrestre. Moins percutante sur un « never try to trick me with a kiss » qui se cherche et qui trouve sa particularité dans l’usage du français, Luna Lost retrouve du mordant sur « the rules », chanson qui pourrait illustrer un western futuriste avec Ian Curtis dans le rôle principal, celui du patron du saloon isolation. « bye bye » sera alors un au revoir que l’on imagine bref, car on reviendra souvent sur la route de Luna Lost, route d’un cauchemar fantastique et brûlant.




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