Au pays de bye bye candy comme dans tous les pays on y chante on danse on rit, il y a des méchantes chansons et des chansons plus gentilles. Dans ce pays de bye bye candy il y a de quoi enflammer une piste grâce à une power pop qui nous réconcilie avec ce style, souvent malmené en France, en témoigne les pathétiques Superbus à qui on demanderait de ne jamais freiner pour s’écraser contre un mur. Le groupe utilise une dynamique qui ne met pas sa main dans la boite à sucre par hasard, mais qui sait l’hotter dés que les doses suffisantes sont atteintes. Nourrit également à la new wave (« vera’s trip en est un témoignage touchant) ce groupe ne craint pas la hausse du pétrole pour fabriquer son plastique. L’énergie qui est déployée témoigne d’une facilité à distendre la matière pour la rende plus tendue mais aussi plus malléable. Pas tout à fait rond sans être acéré ce ep témoigne d’une belle aptitude à toucher la cible, sans la niaiserie d’une bonde aux grands yeux ronds. Le plastic c’est encore fantastique.