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J’aime à dire, quand je n’ai pas aimé un disque ou un film pour des raisons souvent pugilistique, que l’artiste me parlait mal, et que donc il était impossible pour moi d’avoir le moindre égard, le moindre mot. Daphne Cronica fera parti de cette catégorie qui me parle mal, qui braille comme si Kurt Cobain n’avait jamais existé (machine of guilts) noyant leurs morceaux sous de la sueur de la rage et des mauvaises manières comme celles de ne pas jouer de la guitare à moins d’une certaine vitesse, et avec un volume sans rapport avec ce que je considère souvent comme mon maximum tolérable. Chantaient à la fois en anglais et en italien, les morceaux de Daphne Cronica mélangent shellac, Nirvana et les ineffables Muse, pour un « distributore di colpe » qui sait se faire tendre et mélodieux (oltroperla) car la tendresse italienne parvient toujours à surnager dans la lave d’un volcan en fusion. La dolce vita en prend un sacré coup, en plein dans le foie. Puisant uppercut.




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