Sorti en novembre, je couche seulement maintenant des mots sur ce « Sleepwalk » de optimo, sélection arrivée de Glasgow, compilation étrange mais érudite. Si cette chronique n’arrive que maintenant, c’est qu’il est difficile de rester éveillé à l’écoute de ce disque. Même debout dans le RER accroché à une barre de métal glacé, j’ai failli tomber à l’écoute de Chris Watson enchainé avec Nurse With Wound et Coil. Optimo nous plonge dans un état létal sans que nous nous en rendions vraiment compte, à peine réveillé que nous serons, pas Karen dalton ou Lee Hazlewood. Véritable expérience quasi utérine, on perçoit mais on ne distingue pas le lien, ce disque trouvant en Cluster son blason, image subliminale dans un liquide amniotique psychédélique. En pharmacologie niveau deux sur l’indice des somnolences.