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The Pierces ce sont deux frangines. Une blonde, une brune, Catherine et Allison, deux belles plantes, sortes de Barbarella moins sexy, mais diablesse. Il y a d‘abord cette chansons « Boring » et ses listes à la Prévert, des couplets affligeant de notre société de dépravation et de surconsommation un bon coup de latte dans les parties. Si je me suis attardé sur cette chanson, c’est cet album de The pierces fait l’objet d’un procès alimentaire, les diabétiques devant, suivant certains critiques, se voir interdire la prescription de ce disque sous peine de devoir se passer de l’insuline dans un trou noir. Certes « Thirteen Tales Of Love And Revenge » revisite à sa façon la pop féminine qui faisait boum ou wizz avec un sert tête sur des cheveux cours, mais ce disque (étonnant de le chroniquer le jour de la journée de la femme) est bien plus qu’un hommage, il cultive des graines du passé pour en faire des plantes hybrides mais jamais désuètes. Difficile de vous conseiller un titre plus qu’un autre (même si « Lights on » remporte nos suffrages d’une (belle) tête). Sucré donc, mais avant tout une merveille pop indémodable, un disque anti crise, par deux têtes bien faites à l’intérieur comme à l’extérieur. Une gourmandise fine.




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