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Pour ce troisième album de Aerôflôt, il ne faut vous le cacher nous avons préparé notre intérieur, comme on prépare sa maison dans certaines iles du pacifique avant le passage d’un ouragan. Les matelas ne serviront plus à dormir, mais à amortir les chocs venant de l’extérieur, et la table sera le parfait bouclier à des gravats perdant le sens de la gravité. N’ayant pas abandonné le graphisme russe, Dima, Docteur Bardou Jacquet, Don Postpuce et Le Mage n’ont pas n’ont pas non plus abandonné ce sens de la cascade, de la contusion, de la catastrophe. En parlant, dans la feuille de presse de « Kitsch rétro-cubo-futuriste », le groupe se donne bonne conscience, laisser émerger une étiquette à une musique qui finalement n’en a pas. Car que diriez vous après une écoute puissante de « Euro Panties » excepté, « oh la vache Godzilla est de retour avec la tête de Lenine et le corps d’Iggy Pop lamé comme un musicien de glam rock ». Que diriez vous à l’écoute de « Lost En La Cocina » excepté « oh putain la Mano Negra rencontre Devo dans un bar rasé par un raide l’aviation civile swazilandaise ». Qu’auriez vous dit dés l’introductif « Volcano » excepté « oh putain The Fall c’est fait coincé le corps entre le 13 éme et le 14 éme étage de la tour infernale qui décolle comme un bon vieux Soyouz ». Que dire de plus, excepté que ce « Disco Negra » est une « Puta’s Fever » électro punk. Puissant.




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