> Critiques > Autoproduits


  • 3 janvier 2007 /
    Sons Of Frida
    “The White Face Of Alison K.”

    rédigé par gdo
      notez cet album


On aurait pu tomber du toboggan, glisser après lui, et tomber dans un sable émouvant, se rappelant que les efforts soniquiens étaient vain si il n’avaient pas de suite à proposer. Avec ce titre qui ne déplairait pas à David Lynch, si il se lançait dans une nouvelle aventure à la Twin Peaks, Sons Of Frida a oublié que le temps pouvait effacer de nos mémoires les espoirs et les rencontres, à moins que ce soit la finalité de tout cela, mettre en quarantaine le passé. C’est avec l’introductif « Zé » que s’ouvre « The White Face Of Alison K. », une atmosphère étrange soufflée par des cuivres rasants les murs. Dés « Plants & Hot Water” retour des guitares acérées, et arrivée d’une batterie au bord du surrégime. Mais cet album est à l’image de ce morceau, des promesses introductives rallongées par une suite petit bras. Car Sons Of Frida n’a pas le volume pour lutter avec un post rock léché et non bruitiste à la Tortoise, il semble s’abimer sur des vaguelettes, alors que le gros temps a pour lui des propriétés bénéfiques. Disque à deux faces, nous préfèrerons celle accidentée à celle plus plane, toute en atmosphère en retenue. Sans en connaitre l’idée de départ, cet album donne ‘l’illusion, l’impression d’avoir édicté un cahier des charges intenables, et, comme un manager fou, de s’y tenir, sans réfléchir aux conséquences. De très bon moment (la fin de “VKL” en une démonstration) dans un disque qui se perd à ne pas s’oublier. Après Toboggan, une course à obstacle.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.