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Que seraient les Tindersticks sans la voix de Stuart ? Parlerions nous des Cocteau Twins sans Liz Frazer ? Pourrions nous tolérer les premiers Talk Talk sans la voix de Mark Hollis. La voix, ce don de la nature, ou du ciel pour ne pas choquer les croyants, qui fait que l’on fini indifféremment ténor à l’opéra ou doubleur d’une série de dessin animé. Si je vous parle de la voix c’est que le principale reproche d’Alligators c’est la voix de Lemoine, et peut être encore plus sa façon de chanter. Imaginez une seconde écouter des chansons de The National (clin d’œil d’alligators) reprises par Georges Chelon, ou dans le meilleur des cas un Cabrel qui aurait bourré son café au lait, de gurozan. Alors il faut essayer de faire abstraction de cela, même si ce n’est pas facile (essayer de supporter plus de dix secondes un interview de Yann Queffelec), et intéressons nous à ces chansons souvent malades prenant leur source dans le réseau fluviale d’un Ouest Américain aride où la vie perdure pour faire la nique à la fatalité. Et puis il y a cette phrase « sais tu ce qu’il reste d’un homme quand on le coupe en deux », qui m’a éclairci mon jugement, car ces chansons me plairaient elles finalement autant, avec une autre voix ? pas évident. Alors sans trancher, je quitte ces alligators jeter dans cette fausse aux requins des chroniqueurs musicaux, faisant jouer la balance qui est mon signe astrologique pour ne pas figer un jugement souvent trop hâtif.




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