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Le jour où Jarmush pose sa tronche parfaite sur un numéro des inrocks, je décide de coucher quelques mots sur ce EP qui hante pour ipod, rodant dans des coins plus sombres. Le rapport, aucun, sauf cette même manière d’écrire les choses, de les mettre en situation, toujours avec un soucis majeur, celui de placer la lumière au bon endroit, afin de dessiner une ombre. Classe des insoumis, Madam Jesus serait comme un Kat Onoma plus ouvert au monde, plus tranché, découpant le paravent qui pouvait effrayer chez les strasbourgeois. Les titres de ce EP peuvent alors s’enchainer, on suit un fil lumineux, le vrai narrateur du disque. Alors si Kat Onoma cherchait dans les bas fonds, Madam Jesus fréquente le pavé, celui des nouveaux dandys du rock, jouant savamment du tranchant des instruments qu’ils ont entre les mains. Si vocalement on peut penser à Billy Corgan, également dans cette manière naïve de jouer avec l’électronique (A Place To Fall) c’est la seule ombre (décidément la lumière est importante) possible, à une toile en cinq actes, mélancolique et rageuse, comme le meilleur de Jarmush. Il est bien né ce divine enfant.




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