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Dehors il neige, l’hiver s’installe, et le père Noël n’attend plus que le feu vert pour déverser sa dégoulinante foire aux bons sentiments. Dedans on illumine un futur arbre mort, on s’essaye de nouveau à la politesse, et on écoute The Voluntary Butler Scheme, en espérant transformer ces fêtes en kermesse aussi jubilatoire que « Breakfast Dinner Tea ». C’est comme inviter Beirut, en lui collant d’office la nationalité anglaise et la bonne éducation qui va avec, en lui demandant de laisser son penchant pour l’introspection dans le hall. Ressemblant à une version assimil déjanté de la pop anglaise, ce disque des Voluntary Butler Scheme, donne des cours très particuliers, confiant Burt Bacharach à Madness, donnant à Blur le droit de jouer avec le patrimoines des Beatles taggués, après un séjour linguistique, par les Beastie boys. On pense aux Last Shadow Puppets qui se seraient perdus dans une fête foraine non loin de Liverpool , et qui oscilleraient entre le fait de draguer une jolie anglaise ou de suivre une bande d’assoiffés fans d’Everton. Clin d’œil à ce qu’aurait pu donner une collaboration avec les Negresses Vertes (« The Eiffel Tower & The BT Tower ») et tradition anglaise de la royauté et du postérieur parlant, ce repas des VBS collabore pour les bonnes relations, musicales à défaut d’être gustatives, entre le vieux continent, et cette ile étrange que l’on nomme par Angleterre. Vous avez le disque le plus festivement intelligent, ou le plus intelligemment festif de l’année.




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