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Et si nous commencions par la fin et cette reprise étirée de Pavement. Levis Hostel, semble s’y étendre pour mieux rebondir sur un refrain qui n’est pas sans nous rappeler le traitement faussement paillette que Sonic Youth avait pu faire d’un morceau des Carpenters. Cette reprise est un point final à un disque qui hésite entre pop joyeuse, noisy pop. Levis Hostel a plusieurs étages, et à chacun de ceux ci les locataires viennent de culture et d’époques différentes. Jarvis Cocker de Pulp habite en "Loony Bin", Lou Reed et le Velvet prenne place au "You’re So Much Better Than The Rest", les Cocteau Twins au "Me And The Diver" partageant une chambre avec Mardi Gras BB, et tout le bâtiment est ainsi. En construisant d’innombrables escaliers pour communiquer entre les étages, Levis Hostel provoque les rencontres, les collisions, avec un vrai désir de jouer la carte de la joie, convoquant même les Smiths (Doctor Jones Again) pour une rencontre improbable avec un Klaus Nomi a qui on aurait enlevé l’hélium, mais qui viendrait avec une section rythmique venue de nulle part. Disque délirant, mais parfaitement acceptable dans sa construction mentale, « Star Bell Jar » a le mérite de nous rappeler que rien ne vaut la rencontre, le brassage, comme si ce disque avait un message politique, sous quarante couches de son.




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