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Depuis des années, on nous ment. La presse prétend que Blur s’est dissout et célèbre chacune de ses reformations comme une victoire. Pour maintenir le mythe, on valorise aussi (parfois à raison, parfois à outrance) les multiples avatars musicaux de Damon Albarn (Gorillaz, Mali Music, DRC, etc.). On attend également avec impatience les nouvelles réalisations de Graham Coxon, leur ancien guitariste.

Tout cela alors que le groupe n’a pas du tout arrêté de produire des disques. Et de bons. Leur dernière livraison est parue sous le nom de Menomena. Le groupe y a recruté quelques cuivres, pour nous perdre. Mais sinon, on retrouve tous les plaisirs que l’on prenait à l’écoute de ceux qui furent les leaders du mouvement Brit-pop : mélodies rondes, quelques airs reconnaissables, une richesse d’instrumentation, de bonnes trouvailles et une production au poil. Simplement, au fil du temps, la gouaille britannique s’est perdue. Mais cela ne change rien à la qualité du disque. A recommander.

PS : en fait, on me demande de préciser que Menomena, ce sont Justin Harris and Danny Seim, de Portland, Oregon, et pas Blur du tout. OK, mais ils n’ont qu’à pas sortir des disques qui sonnent tellement blurien, s’ils veulent pas qu’on confonde !




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