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Sortir de la désespérance de certains livres, disques ou tout simplement vies actuelles est aussi difficile qu’il était de sortir indemne d’un tacle de Hans Pieter Briegel alors que vous aviez la musculature de Jean Tigana. C’est l’époque qui veut cela, il semblerait que l’idée et de surtout ne pas rire et de ne pas chanter, de peur de chagriner encore plus ceux qui pleurent sur leur sort.

Alors heureusement qu’une jeunesse, peut être pas insouciante, mais consciente que l’avenir doit se penser dans la couleur dans la joie, arrive. Rejoignant la cohorte des groupes qui n’ont peut être vraiment choisis leur camp entre la piste de danse et la salle de concert rock (Raptures, Klaxons…) Hill Valley a juste des envies de couleurs (en témoigne la pochette de ce EP) et de nous faire bouger joyeusement, avec cette pointe de mélancolie que le rock peut parfois nous donner quand il descend de gamme pour être plus sombre (« December Tales » est un bon exemple de titre taillé pour nous faire danser sans avoir l’air stupide).

Peut être pas le remède anti crise, mais une solution comme une autre pour sortir de la morosité ambiante sans tomber dans un ridicule c’est bon pour le moral. Le changement c’est maintenant si la jeunesse prend le pouvoir. Hill Valley semble postuler pour un poste important. Un disque qui fait du bien




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