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On avait laissé le groupe nulle part, mais comme le disait la chronique du premier LP, partout à la fois. On le retrouve dans les fumées d’un volcan, dans un champ presque lunaire, nulle part encore, mais plus tout à fait comme avant.

Selam a grandi, a muri et rugi avec un aplomb aussi lourd que les guitares peuvent l’être par moment. Car du volcan Selam (Salem les flemmes de l’enfer ?) semble sortir des sons incandescents et des chansons à faire fondre les roches des plus friables au plus dures. Un rock dur et mélodique dans la lignée d’un QOTSA, des chansons intransigeantes sur les apocalypses qu’ils soient personnels ou non. Alors on pourrait en sortir assommé de ces écoutes, ravagés par un chant braillard mais toujours dans la justesse, par une alliance guitare batterie à la frontière d’une guerre sans merci, mais non. Et ce ne sont pas les merveilles « Cover Me Up » (quel titre !!!!) ou l’ombrageux et tendu « Carry On » (l’ombre de Joy Division n’a jamais été aussi jolie et prenante) qui justifie la négativité de ma réponse.

Non Selam a avec « Into Blisters Into Bits » changé probablement de statut, devenant un groupe capable de survivre dans des conditions extrêmes, parvenant même à épauler des âmes sensibles, des corps fatigués, des oreilles parfois contrariées. Epoustouflant.




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