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Dans une première vie, Nick Mulvey faisait parti du groupe Portico Quartet, qui est aussi connu par votre serviteur que peut l’être l’œuvre complète de Frank Ribery par Finkie.

A en juger par le nom, et par les choses que j’ai pu picorer à droite et à gauche, ce groupe était un alliage de percussion, une musique qui devait donc plus être pour le corps que pour l’âme. Nick Mulvey avait alors peut être le corps en souffrance, et préféra alors reprendre sa guitare pour essayer de guérir les bleus à l’âme. Il en ressortira ce EP à la fausse nudité.

Les rythmiques caribéens ne sont jamais bien loin, mais subtilement misent au service des mélodies. « Juamidam » est l’exemple même de cette mutation plus que ce changement, car dans ce titre les doigts veulent claquer, le corps veut bouger pour se mettre au service d’une âme en rédemption. Presque hypnotique « Juramidam » est à l’image de « River Lea » presque des mantras folk (le violoncelle est ici en phase d’expérimentation), des chansons qui emmènent l’âme là où elle ne fera qu’un avec le corps, et c’est certainement cela que Nick Mulvey va essayer de nous proposer à l’avenir, l’unicité.




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