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Directing hand est Alex Neilson. Batteur de free jazz, il a collaboré avec d’innombrables formations telles que Vibracathedral Orchestra, Black Forest/Black Sea ou encore Ashtray Navigation. Et si " Bells for Augustin lesage " commence par un drone digne de Stars of the Lid, le reste du disque est une immersion dans un free jazz, aux couleurs chaudes, un free jazz automnale, se transformant en magnifique papillon, comme si vous mélangiez le violoncelle d’un Black Forest/Black Sea, aux longs drones de Vibracatherdal Orchestra. Du coup le résultat est totalement inattendu, mais vraiment magnifique. Comment rester insensible devant le magnifique " Tongue of the bell " commençant comme un morceau de Ken Vandermark et se finissant en lamentations hantées. Le disque est réellement polymorphe, se cherchant parfois, mais le jeu de batterie de Neilson, est assez extraordinaire, pour nous faire passer ces quelques moments de solitude. Le free jazz omniprésent n’est qu’un prétexte à ce qui semble être son réel but sur ce disque, faire un grand disque de free folk. Et quel disque. Stupéfiant, ahurissant, se terminant avec deux fantastiques morceaux, folk, d’une richesse époustouflante et d’une beauté dévastatrice. " Hangman " et " Lowlands " réunissant le free jazz et le free folk. Une perspective d’avenir comme dirait l’autre. Un mélange qu’on savait excitant depuis que Ben Chasny nous en avait fait goûter un morceau, mais qui chez Directing Hand prend tout son sens. Et dire que j’ai sauvé ce disque d’une mort assurée, soutiré à un chroniqueur en mal de mélodie. La grande classe. En vous remerciant.




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