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Echo Singer :

Le E-Bow :

La première fois que j’ai vu cet engin, c’était lors du Devotional Tour de Depeche Mode en 1993.

Martin Gore l’utilisait notamment sur le morceau « Walking in my shoes ». J’étais fasciné non seulement par l’utilité du e-bow, permettant de retenir une note comme un sustain, mais aussi par le type de son engendré : linéaire, clair et profond.

The Edge (U2) l’utilise aussi parfois sur des morceaux comme « Love is blindness » pour des solos d’une grande intensité.

J’ai mis du temps à dompter cet outil, mais j’en suis devenu vraiment gaga. Il ne me quitte plus et m’offre un panel de possibilités sonores sans limites avec ma guitare.

Couplé avec un delay assez prononcé, de préférence avec un gain disto bien ouvert, on peut aisément jouer avec les points de larsen de la guitare. Suivant le micro utilisé, le son est complètement différent et l’e-bow nous permet même d’aller chercher les harmoniques et les faire sonner avec brio.

Le morceau « The magic place, part 2 » présent sur l’album « Control Voltage » offre un double chorus guitare e-bow. Le résultat est très intense en émotions. Dès que je peux placer une mélodie au e-bow, je fonce et la recherche mélodique est vraiment facilitée par la qualité du son de la guitare. Ainsi, on peut se permettre des superpositions mélodiques en panoramique, sans avoir peur de trop en faire.

Ceux qui viendront nous découvrir en concert pourront constater de la présence de cet outil sur mon pied de micro.



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