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Les bougres ont plus d’une flèche à leur arc. A la fois gigantesque et insipide, Davenport à force de multiplier les essais de psychotrope s’est perdu dans la forêt. Il faut dire aussi que Davenport est une grande famille. Pourtant " Free Country " d’aspect plus simple, sorti l’année dernière, est un vrai joyau. Une perle puisant dans les racines américaines, le blues, le folk, ce violon omniprésent. Cinq morceaux, pour cinq ambiances différentes, pour une progression à la fois logique et perverse. Le groupe commencant par les morceaux les plus explicites, pour finir par les plus abstraits, donnant la main à la suite de leur épopée, qui, en dehors de " Springtime on Saturnalia ", tendra vers la recherche sur le son et non pas sur la mélodie. " Free Country " est beau, doux comme un agneau, mariant à merveille tout ce que Davenport sait faire de mieux, prendre leurs instruments, aller dans la forêt et jouer, jouer et toujours jouer. Un disque où la voix présente nous réconforte, où l’expérimentation n’est pas un artifice, mais un véritable besoin. Un disque touché par ce " Play It Once Sam ", magnifique de beauté, de psychédélisme et pouvoir enchanteur. Ce disque est un vrai bonheur, une quête et un symbole. La vie de famille est souvent compliquée. Davenport se complique la tâche tout seul, toujours est il que sa discographie recèle de petites merveilles, qu’il faut aller dénicher. En vous remerciant.




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