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Pour le précédent EP ma fille de 5 ans s’était emparée de la tour du contrôle du webzine, me donnant une leçon que beaucoup pourrait prendre pour du jeunisme. Profitant de son absence pour cause d’école c’est à moi de vous parler du trio Mother of Two, et surtout de son dernier EP en date, « Tiger ».

L’efficacité de ce trio n’est pas à démontrer, et derrière ma carapace de vieux stakhanoviste de la chronique de disques qui ne passe pas chez Drucker (j’ai des références de mon age), je dois bien vous avouez avoir craqué à l’écoute de « Devil » morceau qui pourrait me couter quelques séances chez les chiropracteur. Car si « Tiger » m’a ramené à une époque où j’allais aux concerts en me mettant le plus prêt des enceintes pour régaler mes oreilles (hein tu dis quoi ?) guettant les montées en draguant sur les descentes (ici elles sont très «  »pixiennes »), « Devil » m’a ramené au centre de la salle, jouant avec mon corps et celui des autres, laissant les pulsions sortir avec un alibi en béton, le rythme endiablé qui pouvait casser n’importe quel moment mélodique.

Avec « 199094 » le trio joue sur la corde nostalgique, signant un morceau pour faire chanter les premiers rangs, si possible à forte densité féminine, avec le solo de guitare qui permet aux seins de pointer du doigt, et les doigts de pointer dessus. Et c’est avec « Open Mind » que je prendrais ma dose de gros son, que je supporte sans mal, ayant pas mal esquinté mes tympans en me nourrissant directement aux enceintes, comme un enfant s’abreuvant sur le sein de sa mère.

Voilà, j’ai peut être pas mieux fait que ma fille, mais je pense que nous pourrons sans peine nous entendre sur une chose, Mother of Two est un amphétamine avec validation parentale.




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